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The Fault In Our Star (Nos étoiles contraires) – John Green

pink-ribbon-1Le 19 octobre, c’est la journée de lutte contre le cancer du sein. Une occasion pour moi de vous présenter un livre qui traite du cancer en général, chez les jeunes.


the_fault_in_our_starsLorsque le film est sorti, il a fait le buzz. Comme je suis allergique à tout ce qui est tendance, je ne suis pas allée le voir. Mais comme je me dis aussi qu’il n’y a pas de fumée sans feu, je l’ai regardé dans l’avion, juste pour voir, et j’ai bien aimé.

Fast forward quelques années plus tard, mon mec me parle d’un pti gars super chouette qui fait des vidéos éducatives, un certain John Green. Mais c’est le mec qui a écrit le roman à succès! Ni une, ni deux, je l’achète. Il faut que je me fasse par moi-même une idée de la plume de ce mec prolifique.

Il a traîné quelques temps dans notre bibliothèque (presque un an!), avant que je ne le lise.


Résumé: Hazel a un cancer à la con. Mais elle a aussi un super traitement qui la maintient en vie. Pour combien de temps, nul ne le sait…

Sa mère la force à aller à un groupe de parole pour jeunes cancéreux, où elle rencontre Augustus. Augustus a une jambe en moins à cause du cancer, mais il va bien.

Ces deux là vont s’embarquer dans une aventure sentimentale teintée de jeux vidéos, de littérature et de philosophie, en faisant un détour par Amsterdam.


Mon avis en bref: un conte touchant sur l’adolescence, le grandir trop vite, la mort, le sens de la vie. Malgré le sujet très lourd, le livre est léger et plein d’humour. Enfin, autant que le thème du cancer puisse le permettre.

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L’histoire: Attention, SPOILERS!  Si vous souhaitez garder un peu de mystère, rendez-vous directement à la section suivante: « Mon avis ».

Hazel a 16 ans et elle a un cancer qui menace de mettre fin à sa vie à tout moment. Ses poumons sont mis à rude épreuve et elle doit toujours trimballer avec elle sa bouteille d’oxygène. Lorsqu’elle rencontre Augustus (surnommé Gus), 18 ans, à un groupe de soutien pour jeunes cancéreux, c’est le coup de foudre.

Gus est en rémission. Son cancer lui a bouffé une jambe, et le cancer lui a aussi pris sa copine précédente, rencontrée à l’hôpital. Gus et Hazel sont cyniques philosophes. Gus et Hazel s’entendent bien.

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Je suis une grenade, et à un moment donné je vais exploser et j’aimerais limiter les dégats, Ok?

Mais Hazel a peur de s’engager dans une relation. Pas pour elle, mais pour Gus, qui a déjà perdu une amoureuse à cause du cancer. Elle sait qu’elle pourrait partir à tout moment et trouve que ce n’est pas juste pour Gus. Elle veut le protéger.

Gus, de son côté, fanfaronne et met tout en oeuvre pour séduire Hazel. Ces deux là passent tout leur temps au téléphone, et s’échangent leurs livres préférés: pour Gus, il s’agit d’un livre qui romance un jeu vidéo de guerre; et pour Hazel, d’un roman d’un auteur néerlandais qui parle d’une jeune fille atteinte du cancer et qui meurt.

Malgré leurs références culturelles aux antipodes, ils apprécient et comprennent les choix littéraires de l’un de l’autre. Gus, à travers son jeu vidéo, peut jouer avec la mort, tandis qu’Hazel apprivoise l’idée que tout puisse s’arrêter subitement, sans cause connue, à travers son roman.

Gus décide d’aider Hazel à réaliser son voeux le plus cher, qui est de rencontrer l’auteur de son roman préféré pour lui poser des questions sur le devenir des personnages qui restent après la mort de l’héroïne. Elle a besoin de savoir ce que font ces personnages, pour se rassurer quant à ce que feront ses parents et le reste du monde lorsqu’elle mourra. Pour être certaine que si tout s’arrête pour elle, ce n’est pas le cas pour le reste du monde.

Gus utilise son Souhait pour emmener Hazel à Amsterdam. Les enfants cancéreux peuvent réaliser leur Souhait grâce à une organisation caritative, mais Hazel a utilisé le sien à 13 ans pour aller à Disneyland.

Les deux adolescents s’envolent pour leur séjour à Amsterdam, accompagnés de la mère de Hazel. Gus ne lésine sur rien: restaurant, champagne, tout est parfait.

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je suis tombée amoureuse comme on s’endort: lentement, et puis tout d’un coup.

Ils ont rendez-vous avec cet auteur dont Hazel attend tellement. Des emails ont été échangés… mais lorsqu’ils se présentent chez lui, ils découvrent un homme ivre, vivant en pyjama et dans le désordre.

C’est son assistante qui a correspondu avec Hazel et Gus par email, signant le nom de son patron. La rencontre est épouvantable, l’auteur refuse de répondre aux questions de Hazel et l’insulte. Les deux adolescents quittent la maison furieux, avec à leur trousse l’assistante, désolée.

Ils vont visiter ensemble la maison d’Anne Franck, une maison traditionnelle tout en hauteur. Hazel, avec ses capacités respiratoires limitées, a du mal, mais elle ne veut pas renoncer. Elle arrive dans le grenier qui a hébergé les Francks, épuisée, mais triomphante. C’est à ce moment qu’Hazel cède aux avances de Gus, le laissant l’embrasser.

La mort prématurée et injustifiée d’Anne (si tant est que l’on puisse justifier la mort), amène Hazel à s’interroger un peu plus sur le sens de la vie.

Lorsqu’ils rentrent à l’hôtel, Hazel remarque que Gus ne va pas bien. Mais pris dans le tourbillon des sentiments, elle n’y fait pas attention, et  nos deux tourtereaux expérimentent leur première fois à tous les deux 🙂 Plus tard, Gus lui avoue que son cancer est de retour, et qu’il est malade depuis plusieurs mois, mais qu’il le lui avait caché.

De retour aux USA, Gus doit être sous soin constant. Il continue de garder un sens de l’humour à toute épreuve, mais il dépérit peu à peu. Il demande à Hazel et à son meilleur ami de lui écrire un discours pour son enterrement, et organise une répétition, afin de pouvoir assister à son propre enterrement.

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On ne peut choisir de ne pas souffrir, dans ce monde, par contre on peut choisir qui nous fera souffrir.

Lorsqu’il meurt,  Hazel est persuadée qu’il a laissé un écrit pour elle, mais même en retournant toute sa maison à l’aide des parents de Gus, elle ne trouve rien. Le jour de la cérémonie arrive, et elle dit adieu à son amoureux. Lorsqu’elle quitte le cimetière, elle se heurte à l’auteur néerlandais, venu assister aux funérailles.

Celui-ci explique qu’il a une lettre pour elle, de la part de Gus. Ce dernier voulait écrire une lettre à Hazel, mais ne trouvait pas les mots. Finalement, l’auteur a laissé les mots de Gus tels quels, car ils reflétaient bien ce que Gus ressentait pour sa douce.

L’auteur s’excuse de son comportement à Amesterdam et explique que les deux jeunes gens lui ont redonné foi en l’humanité. Une foi qu’il avait perdu de nombreuses années auparavant, lorsque sa petite fille de huit ans a succombé au cancer. L’héroïne de son roman n’est autre que sa fille, si elle avait pu vivre et devenir adolescente.

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Mon avis: Le film, que j’ai visionné d’abord, m’a beaucoup plu, et j’ai donc décidé de donner une chance au roman – malgré son statut très suspect de roman à succès pour ados.

the-fault-in-our-starsLe style: il est clair que c’est un roman initiatique pour adolescents, malgré un sujet très grave. Les réflexions philosophiques de nos deux héros sont profondes et pertinentes.

Cependant, certaines tirades d’Augustus sonnent un peu trop « écrites » pour être vraiment du dialogue (d’ailleurs il ne dialogue pas vraiment, il récite ce qu’il a préparé et ne veut pas qu’on l’interrompe). Dans l’ensemble c’est un livre agréable à lire, avec du suspense, et qui invite à la réflexion.

J’ai bien aimé les prénoms des personnages: Hazel Grace, littéralement « noisette gracieuse » – si c’est pas mimi, ça! Augustus porte bien son nom: vénérable, majestueux (en tout cas il se comporte comme tel, avec ses grands discours).

Le cancer et la mort:  C’est le thème principal du livre. Comment expliquer, comment comprendre que des enfants puissent être victimes du cancer? Et plus largement, que des enfants meurent, tout simplement, comme Anne Franck, pour « rien »? Quelle est la valeur de la vie?

Hazel et Augustus, au moment de leur rencontre, ont des attitudes opposées. Hazel est blasée, tandis que Gus croque la vie à pleines dents. Il fait l’effort de voir le positif, et joue avec les limites du politiquement correct. Il force Hazel à sortir de sa zone de confort, l’emmène dans sa folie douce.

womens-the-fault-in-our-stars-rollercoaster-tank-top-logoJ’ai beaucoup aimé l’analogie de la cigarette: la cigarette tue. Pourtant, Gus en a toujours une au bec. Eteinte. Parce que c’est lui qui a le pouvoir, en allumant la cigarette ou en la gardant éteinte, d’attenter à sa vie ou non. Il a son assassin si près, mais sous contrôle. rien ne peut arrêter Gus, tout simplement parce qu’il l’a décidé. Comme il le dit lui-même: « Je suis sur une montagne russe qui ne fait qu’aller vers le haut, mon pote« .

Hazel et Gus apprivoisent comme ils le peuvent leur mort imminente. Gus joue souvent à un jeu vidéo de guerre, dans lequel il se met systématiquement en danger et meurt. Quand à Hazel, elle lit et relit ce livre qui la fascine tant, qui raconte l’histoire d’une jeune fille atteinte d’un cancer, et qui meurt.

Hazel veut absolument savoir ce qu’il va arriver aux personnages secondaires du livre, qui restent vivants après le décès de la jeune fille. Elle a besoin de savoir que ses parents, ses amis, le monde en général, continueront de vivre après elle. Sa fascination et son obsession sont tels qu’ils conduisent nos deux jeunes héros à Amsterdam pour y rencontrer l’auteur du livre…

Un auteur dévasté par la mort de sa fille à l’âge tendre de huit ans, et qui ne s’en est jamais remis. C’est un homme ivre, aigri, en colère qui les accueille et les insulte, car Hazel et Gus croient encore en la vie et en sa beauté.

kissLors de ce voyage, Hazel visite aussi la maison d’Anne Frank et est confrontée à l’absurdité de la mort de cette jeune fille, morte à cause de la folie d’Hitler. Le cancer qui ronge Hazel n’a pas plus de sens que les camps de concentration et la solution finale.

L’ascension d’Hazel dans la maison d’Anne Franck, une maison à étages avec des escaliers étroits, est une métaphore poignante du combat de la jeune fille pour la vie, chaque jour, pas à pas. Ce fut un moment très fort pour moi, dans le roman comme dans le film.

C’est en arrivant au sommet, dans le grenier qui a recueilli la famille Franck, que Hazel et Gus échangent leur premier baiser, sous les applaudissements des autres visiteurs.

Hazel est censée être la « grenade », celle qui peut exploser/mourir à tout moment. Elle traverse d’ailleurs une période pendant laquelle elle replonge, du liquide dans ses poumons la faisant lentement se noyer. Pourtant, c’est Gus, en rémission et normalement guéri, qui fait une récidive… tellement grave que lors du scanner, les tumeurs étaient si nombreuses qu’elles faisaient comme une guirlande de Noël sur son squelette.

1391019325042_screen-shot-2014-01-29-at-1-12-32-pmLà aussi, rien n’a de sens, et Hazel change soudainement de rôle. Jusqu’à présent, c’est Gus qui la soutenait. Voilà maintenant que c’est son tour de le soutenir.

Un moment très fort, qui m’a presque fait pleurer, est le moment où Gus, s’apercevant que son précieux paquet de cigarette est vide, décide de partir en acheter un tout seul au milieu de la nuit et qu’il est pris d’un malaise. C’est Hazel qu’il appelle, alors qu’il est couvert de vomi.

Pour apprivoiser la mort, Gus demande à Hazel et à son meilleur ami de lui organiser une répétition d’enterrement, blagant qu’il est le seul à pouvoir assister à son propre enterrement.

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Peut-être que « Ok » sera notre « toujours ».

Les relations amoureuses: Hazel et Gus sont des ados qui, malgré leur quotidien difficile, s’ouvrent à leurs premiers émois amoureux. Le premier couple que l’on rencontre est celui que forme Isaac, le meilleur ami de Gus, avec Monica.

Ils sont toujours collés l’un à l’autre, à se bisouiller, et à se promettre de toujours être ensemble. D’ailleurs, lorsqu’ils se quittent pour rentrer chez eux ou raccrochent le téléphone, en guise d’adieu, ils se disent « toujours », comme une promesse sans cesse renouvelée.

Hazel et Gus, qui commencent à se courtiser à coup de textos et d’appels téléphoniques, concluent souvent leurs échanges par « Ok », qui deviendra leur « toujours » à eux.

C’est une relation qui fleurit de nos jours, et la technologie est très présente. Le portable joue un rôle principal dans la communication et le développement de la relation amoureuse. C’est très bien rendu dans le film, d’ailleurs.tfios_text_forthr

Hazel ne veut pas s’engager dans une relation amoureuse avec Gus, malgré des sentiments réciproques évidents, car elle a peur de le blesser. Elle dit qu’elle est une grenade pouvant exploser à tout moment, et veut le protéger.

Gus a vécu une relation amoureuse avec une autre jeune fille auparavant, qui est décédée d’un cancer du cerveau. Hazel se compare un peu à elle, trouve qu’elle ressemble à l’autre jeune fille physiquement, se demande si Gus l’aime parce qu’elle lui rappelle son ex… Ce qui débouche sur une discussion explicative dans laquelle Gus admet que peut-être, la ressemblance physique a pu jouer, mais qu’Hazel est bien différente de l’autre fille et qu’il l’aime telle qu’elle est.

J’ai apprécié que le jeune homme ne force pas la main à Hazel. Il respecte le fait qu’elle ne veuille pas développer autree chose qu’une amitié avec lui, mais ne renonce pas pour autant. Il lui dit qu’il l’aime, l’invite souvent chez lui, organise des surprises pour elle… et lui récite des discours un peu pédants.

Lorsqu’Hazel succombe à ses sentiments pour Gus, c’est naturellement et en douceur qu’il l’accueille. Et leur première fois est juste trop mignonne. Gus, à 18 ans, est puceau, et ne le cache pas à son amoureuse. Ils explorent leurs corps mutilés et entravés (Gus a une prothèse à la jambe, Hazel ses tubes d’oxygène dans les narines), se découvrent et s’aiment. C’est juste trop chou. Ce sera leur première et unique fois, car au retour, Gus est trop malade pour des parties de jambes en l’air.

La philosophie: le roman est émaillé de pépites philosophiques. Evidemment avec un thème principal aussi lourd, et des personnages qui se demandent quel est le sens de la vie, il ne pouvait en être autrement. En voici une petite sélection (traduction française en dessous):

Le truc, avec la douleur, c’est qu’il faut la ressentir.

Quelle salope, le temps. Elle nique tout le monde./Les marques que laissent les humains sont souvent des cicatrices. / Le deuil ne te change pas, Hazel, il te révèle. / Tu es tellement occupée à être toi-même que tu n’as aucune idée de combien tu es unique. / Tu meurs au milieu d’une phrase, au milieu de ta vie. / Tous tes efforts pour me sauver de toi échoueront.

Mes pensées sont étoiles que je n’arrive pas à arranger en constellations.

Certains infinis sont plus longs que d’autres.

Je ne peux même pas te dire combien je suis reconnaissant pour notre petit infini.

Mais je crois au grand amour, tu sais? Tout le monde devrait avoir un grand amour et il devrait durer au moins aussi longtemps que ta vie dure.

Conclusion: J’ai beaucoup aimé ce livre. Les personnages sont attachants et humains. Le thème du cancer, très lourd, est traité d’un point de vue humoristique et philosophique, sans verser trop dans le pathos. C’est un livre qui m’a émue et qui m’a fait réfléchir.


john-green-fault-in-our-stars-ftrL’auteur: John Green est un auteur américain Young Adult.

Né en 1977 à Indianapolis aux Etats-Unis, John Green s’est d’abord destiné à devenir prêtre, avant de changer de voie et de s’engager en littérature. Il a été chapelain dans un hôpital pour enfants (son inspiration pour son best seller), puis critique littéraire avant de prendre la plume.

John Green est aussi très présent sur Youtube. Il a d’abord lancé un projet expérimental avec son frère Hank, lors duquel les frères ont communiqué seulement via vidéo (tout moyen d’expression textuel était banni). Plus tard, ils ont lancé ensemble Crash Course, qui continue de faire des émules.

John vit avec sa femme Sarah et leurs deux enfants Henry et Alice à Indianapolis.

Vous pouvez en apprendre plus sur John Green en consultant son site.


Produits dérivés: Les premiers produits dérivés sont, bien sur, le film (avec Shailene Woodley et Ansel Elgort) et sa bande son. (Rah làlà, rien que de regarder la bande annonce, j’en ai les larmes aux yeux!).

Le roman comme le film ont été des succès, surtout auprès des ados. Il est donc normal de trouver pléthore de goodies. Ca va du poster avec citation (toujours très philosophique) aux chaussures, en passant par les bijoux, les mugs, les tshirts ou des coques de téléphone. Certains s’organisent même des anniversaires sur le thème du livre.

Ci-dessous vous trouverez quelques photos et liens qui répertorient ces goodies (vous pouvez aussi cliquer ici pour découvrir les créations les plus improbables ayant pour thème le livre et/ou le film):

 


Pour aller plus loin: Octobre est le mois de la lutte contre le cancer du sein. Il y a plein d’actions, surtout des courses à pied, auxquelles on peut participer, pour soutenir la recherche.

Le thème du cancer nous touche particulièrement, puisque j’ai perdu mon grand-père d’un cancer de la gorge (il était pompier, donc imaginez la fumée qu’il a du respirer!), et mon beau-père est en rémission d’un myélome multiple (cancer de la moelle épinière).

De mon côté, je donne régulièrement mes cheveux pour qu’en soit fait une perruque pour les femmes atteintes du cancer du sein.

Sur les sites de Pink Ribbon Belgique et de Think Pink Belgique, vous pouvez découvrir les différentes actions organisées en Belgique. L’action Coupe d’Eclat, par laquelle on peut donner ses cheveux pour la confection de perruques, est celle à laquelle je participe. Il faut donner au moins 20 cm, donc si vous avez les cheveux très longs et avez envie de changer de tête tout en faisant une bonne action, c’est l’occasion ou jamais!


Et pour finir, encore des citations et illustrations toutes choupi 🙂

22 réflexions au sujet de “The Fault In Our Star (Nos étoiles contraires) – John Green”

  1. J’ai beaucoup aimé le livre et le film! Le deux m’ont fait verser des litres de larmes (quand il s’agit de fiction je deviens un crocodile qui pleure par torrent XD) J’ai pensé au livre quand j’ai visité la maison d’Anne Frank à Amsterdam! Je pense que je le relirai à l’occasion. Comme toi, j’avais beaucoup aimé l’humour du livre face à ce sujet pourtant terrible =D

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    1. Oui, effectivement, j’ai usé des Kleenex aussi! Ah lala! Mais ils sont trop choux ces deux ados! On n’a pas pu visiter la maison d’Anne Franck quand on a été à Amesterdam pour cause de bébé grincheux et de file d’attente à ralonge, mais la prochaine fois, sans faute! Et le Musée Rijks aussi (orthographe approximative de ma part, il faut m’excuser si ça ne s’écrit pas comme ça!).

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  2. Je ne suis pas très fan du film (j’ai eu l’impression qu’on voulait me faire pleurer à tout prix), j’ai préféré le bouquin même si effectivement y a parfois des répliques un peu trop écrites. Mais ça reste bien foutu et ta critique est vraiment top !

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    1. Ahahaha, c’est vrai quoi, si tu ne pleures pas, t’as pas d’âme 😉 Clairement, c’est un film qui VEUT te faire pleurer! Je comprends pourquoi tu as préféré le bouquin. C’est une des premières fois qu’un film m’amène à un livre au lieu du contraire, donc je ne sais pas si c’est parce que j’ai vu le film en premier que je le préfère au livre… En tout cas le livre m’a permis d’éclairer certains passages un peu nébuleux du film. Mis par écrit, c’est plus clair.
      Merci pour le compliment 😀

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  3. J’adore les histoires de John Green, celle-la est ma préférée. J’ai d’abord vu le film sur les conseils de mon père, j’ai donc tout récemment lu le livre (je suis un peu en retard par rapport à sa sortie mais j’étais encore trop jeune pour le lire malheureusement). Je dois avouer qu’il n’y a pas beaucoup de différences entre les deux, ce qui est bien car ma mère et certains de mes amis n’aiment pas ou n’ont pas le temps de lire alors je peux leur faire voir le film. J’ai moi aussi beaucoup pleuré pendant le film et durant ma lecture également. C’est une vraie histoire d’amour et la fin est… un choque total, on pense tous que c’est Hazel qui va mourir en premier. John Green a surement voulu qu’on ne lui pose aucune question sur son livre en introduisant (c’est d’ailleurs le sujet de leur voyage a Amsterdam) le sujet sur les personnages d’un livre fictif après sa fin. Ce me rend triste sur le moment mais ensuite heureuse car il me montre que moi et surement beaucoup d’autres ont de la chance d’être en vie.

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    1. Tout à fait, ce livre est une piste de réflexion sur la vie en général.
      Oui, le film est une bonne alternative au livre et j’éai été heureuse de constater la fidélité du film au livre (ce qui n’est pas toujours le cas avec les adaptation cinématographiques).

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