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Pachinko, Min Jin Lee (Fr-Engl)

pachinko EnglJ’ai choisi ce livre au hasard lors de mon pèllerinage à Crossword, l’équivalent indien la la FNAC, lors de notre dernier voyage en Inde. C’est le seul livre qui ne parle pas de l’Inde. Le titre et l’illustration m’ont interpellée, car j’aime beaucoup tout ce qui s’intéresse de près ou de loin à l’Asie extrême-orientale. J’ai jeté un coup d’oeil rapide au résumé, et ça m’avait l’air plutôt intéressant.

I picked this book while strolling through Crossword, a big bookstore chain in India. This book isn’t about India. What I liked about it was the art on the cover, which is simply stunning. And since I’m always up for anything dealing with oriental cultures, I had a peak at the back and decided I should buy it.


Jacquettes: La jacquette de mon édition est magnifique. Elle représente une peinture extrême-orientale (coréenne je suppose) à la symétrie parfaite, reprenant des élément de la peinture asiatique classique: grues et lotus, et l’océan tout en bas. Ca me rappelle un peu les robes des Empereurs Jaunes (les empereurs chinois). Le titre et les critiques qui encensent le livre se détachent sur fond rouge, une couleur jugée auspicieuse en Asie extrême-orientale. Le titre et le nom de l’auteure sont en lettres dorées, une autre couleur porte-bonheur. Pas de référence directe à l’histoire, si ce n’est qu’elle se passe dans cette partie du monde, mais une illustration de toute beauté qui m’a tout de suite attirée.

Art: The art of  the edition I purchased is beautiful. It is an oriental painting (Japanese or Korean, I guess) with perfect symmetry, which includes elements of any classical Asian painting: cranes and lotuses, and the ocean at the very bottom. I reminds me a bit of the Yellow Emperor’s dresses (the Chinese emperors). The background is red, an auspicious colour in Asia. The title and name of the author are is golden letters, another auspicious colour. No direct reference to the story, expect that it is happening in this part of the world, but a wonderful art nonetheless, which immediately attracted me.

Une autre édition anglaise montre tout simplement un pachinko, le petit billard vertical qui sert de machine de jeu aux japonais, et qui donne son nom au livre. C’est un choix simple et élégant.

An English edition simply shows a pachinko, which is a kind of vertical slot machine used for betting in Japan, and which is giving the book its title. A simple yet elegant choice.

Une édition reprennant le titre en coréen et en anglais (je n’arrive pas à savoir, du coup, si c’est l’édition coréenne?) montre une femme coréenne en hanbok, la tenue coréenne féminine traditionelle, vendant des snacks sur un marché. C’est une référence à Sunja, la matriarche de cette saga familiale. Des silouhettes de pivoines se détachent en rouge sur la photo est en noir et blanc.

An edition with the title in Korean and English (is it the Korean version, then?) shows a Korean woman wearing a hanbok, the traditional Korean outfit for women, selling snacks on a market. It is a reference to Sunja, the main character, and matriarch of this family saga. Peony outlines in red, a classical element of traditional Asian painting, add a touch of poetry and femininity to the picture.


Résumé et avis en bref: Sunja a 15 ans à Yeongdo, une petite ville de Corée, au début des années 1900. Elle tombe enceinte d’un yakuza. Désespérée, elle accepte l’offre de mariage d’un pasteur de passage, Izak Boek, qui vient de Pyongyang et qui s’en va rejoindre son frère à Osaka, au Japon.

In a nutshell: Sunja is 15 and lives in Yeongdo, a small Korean city, at the beginning of the 1900s. She falls for a yakuza and gets pregnant. Desperate, she accepts the marriage offer that Izak Boek, a young Korean pastor proposes. Originally from Pyongyang, he is travelling to Osaka, in Japan, where his elder brother lives.

Yeongdo
Yeongdo

C’est une saga familiale qui commence avec Honnie, le père de Sunja, et qui suit cinq générations; d’abord en Corée à Busan, puis au Japon à Osaka et Tokyo.

It is a family saga that begins with Honnie, Sunja’s father, and that follows five generations. First in Busan, Korea, then in Osaka and Tokyo, Japan.

Surtout, c’est une leçon d’histoire magistrale. Saviez-vous que la Japon avait annexé la Corée au 20è siècle? Moi non plus. La Corée est donc un genre de colonie japonaise, comme a pu l’être l’Algérie pour la France. Les mêmes problématiques d’intégration se posent. Les coréens sont traités comme des citoyens de seconde zone.

It is a fantastic lesson of history. Did you know that Japan had annexed Korea in the XXth century? I didn’t. Korea was thus a kind of Japanese colony, just like Algeria was for France, or India for Great-Britain. The same integration problems happen. Koreans are treated like second class citizen.

On apprend aussi pas mal de choses à propos de la minorité chrétienne coréenne. Je savais qu’il y avait pas mal de chrétiens en Corée, mais c’était tout.

We also learn a lot about the Christian community of Korea. I knew there were Christians in Korea, but nothing more.

Pachinko 1Le pachinko, un jeu qui ressemble à un billard vertical, et sur lequel on parie, va sauver la famille de Sunja de la misère et de la pauvreté. On réfléchi beaucoup sur ce qui est moral, et ce qui ne l’est pas, dans ce livre. La fierté de Sunja, qui s’est faite avoir par son yakuza alors qu’elle était complètement ignorante des choses de la vie, refusera son aide longtemps… jusqu’à ce qu’elle en ai vraiment besoin.

Pachinko, a betting game popular in Japan, saves Sunja’s family from poverty. This book made me think a lot about the definition of morality. Sunja’s pride prevents her from accepting her yakuza’s help… until she really needs it.

C’est une saga qui court de 1900 aux années 1990, autant dire qu’il se passe pas mal de choses. Sur la fin on a du mal à s’attacher réellement aux personnages. Il aurait peut-être fallut plusieurs tomes pour plus développer les années les plus récentes. C’est quelque chose que je retrouve fréquemment dans les sagas (que ce soit la Trilogie du Siècle ou Le Mont-Brûlé). Je pense que vers la fin, les auteurs en ont marre 😉

This saga covers almost the entire century, from 1900 to 1990. So, so many things happen, and there are of course many characters. Maybe the author could have divided the book into several volumes to go even deeper into their stories? It reminded me a bit of Ken Follett’s Trilogy of the Century.

Une très bonne découverte, pas sorti en français malheureusement (à ma connaissance). A lire pour tous ceux que l’histoire d’Asie intéresse.

This was a great read and a fantastic lesson of history. Perfect for anyone who is interested in the history and culture of Korea and Japan.


Mon avis: C’est un livre que j’ai beaucoup aimé. Je me suis attachée à quelques personnages – Sunja, l’héroïne et matriarche de la famille, et ses fils Noa et Mozasu (la transcription japonaise de Moïse).

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L’histoire avec un « Grand H »: Le Japon engage une politique expansioniste et colonialiste, à l’image des pays coccidentaux, dès la fin du 19è siècle. Suite à une bataille entre la Russie et le Japon en 1905, la Corée devient un protectorat japonais. Une résistance coréenne se met en place et une tentative d’assassinat du représentant du Japon en Corée a lieu en 1909. En représailles, le Japon annexe officiellement la Corée en 1910. Le Japon annexe ensuite la Mandchourie et une partie de la Chine.

La colonisation de la Corée signifie que tout ce que les coréens possédaient leur est peu à peu enlevé. La Corée sert de réservoir à soldats pendant les différentes guerres que mène le japon, et les femmes sont prostituées pour le bon plaisir des soldats japonais. Les propriétaires perdent leurs terres et leurs maisons. Ayant tout perdu, beaucoup de coréens fuient leur pays pour tenter leur chance en Mandchourie ou au Japon.

En 1945, la Seconde Guerre Mondiale prend fin, en Asie, avec les bombardement d’Hiroshima et Nagasaki. La Corée est divisée entre le nord, sous influence soviétique et communiste, et le sud, sous influence américaine. Le Japon est du côté des perdants, et est occupé par les américains de 1945 à 1952, qui imposent la démocratisation du pays.

La Guerre de Corée a lieu de 1950 à 1953, et se solde par un armistice. Le status quo entre les deux Corées est de mise depuis. Quant au Japon, il connait un essort économique impressionant, malgré quelques chocs financiers.

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Colonisation et discrimination: j’ai été frappée par les paralèles évident que l’on peut faire entrela colonisation de la Corée par le Japon, et celle que notre douce France a menée en Afrique du nord notament. Les problématiques sont identiques: on pille un pays de ses ressources, et on traite ses ressortissants comme des citoyens de seconde zone.

Les coréens qui viennent vivre au Japon, qui est donc « leur » pays aussi, vu que la Corée est désormais le Japon, n’ont de facto pas le droit de louer ou acheter des logements en dehors du ghetto crasseux dans lequel ils doivent s’entasser. Personne ne leur louera ou vendra quoi que ce soit en dehors du ghetto. Ils vivent à plusieurs dans un espace restraint avec poules et cochons.

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Ghetto coréen au Japon

Discrimination à l’emploi aussi: Personne ne veut engager des coréens, même s’ils sont qualifiés. Les coréens travaillent de manière diligente et sans faire de vagues… ou se tournent vers l’empire du jeu -le pachinko- et de la mafia – les yakuza. Ce sont les seules secteurs dans lesquels un coréen établi au Japon peut faire fortune. Sunja est obligée de vendre du kimchi et des confiseries qu’elle fabrique dans sa cuisine au marché local pour subvenir aux besoins de sa famille.

Discrimination à l’école: on est traité de « sale coréen » par ses camarades, comme d’autres pourraient traiter un enfant d’origine maghrébine de « sale arabe ». d’ailleurs, un gosse n’y survit pas: il se jette par la fenêtre.

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Fillettes coréennes

L’identité culturelle coréenne est effacée autant que faire se peut: le hanbok, le costume traditionel coréen, une robe très bouffante, est vite abandoné au profit de vêtements européens, afin de pouvoir se fondre dans la masse. Le prénom et le nom des coréens sont japonisés, ce qui fait que les coréens ont souvent plusieurs « identités ».

Et même après des générations, les coréens nés de parents eux-mêmes nés au Japon ne peuvent demander la nationalité japonaise. Ils doivent ad vitam eternam s’enregistrer au poste de police à partir de le 16è anniversaire. Happy birthday!

Vintage Photos of Yakuza with Their Tattoos (2)
Yakuza tatoué

Les yakuza: les yakuza sont la mafia japonaise. On rencontre cette organisation tentaculaire par le biais de Koh Hansu, un coréen qui a rejoint la mafia et qui s’est marié avec la fille de son boss.

On n’en sait pas trop sur Koh Hansu lui-même, mais ses actions montrent qu’il a une vie privilégiée: une villa qui ressemble plutôt à un chateau, des serviteurs en veux-tu en voilà, il est toujours impecablement habillé, offre une montre suisse en or à Sunja… alors que la moitié du pays, Corée comme Japon, crève de faim.

Grâce à son réseau, il a les moyens de cacher Sunja et sa famille lors de la guerre et des bombardements, assurant leur survie. Il aide aussi indirectement Sunja lorsqu’elle a besoin d’un travail pour subvenir aux besoins de sa famille, mais qu’elle refuse son aide financière.

Mais l’argent n’achète pas tout, et ce qu’il désire le plus au monde, il ne l’obtiendra jamais: l’amour de Sunja et de son fils naturel, Noa.

Pachinko 3
Pachinkos

Le pachinko: la deuxième carière de coréen au Japon. Le pachinko est une sorte de billard vertical sur lequel on parie. Ca se joue en arcade, comme les machines à sous. Tremper dans l’univers du pachinko, c’est comme tremper dans l’univers des casinos: c’est louche, c’est sale, y’a anguille sous roche. Les japonais jouent, mais ne s’abaisseraient certainement pas à trravailler dans une arcade de Pachinko.

Finalement, c’est le pachinko qui sauve la famille de Sunja. Après des années, que dis-je, des décénies de galère, son plus jeune fils Mozasu commence à travailler au pachinko, et devient rapidement gérant, puis propriétaire. Enfin, on peut respirer, financièrement parlant. Ouf! Même Noa, le fils ainé, éduqué et universitaire de Sunja, se tournera finalement vers le pachinko pour vivre.

Solomon, le fils de Mozasu, s’essaiera à une carière de banquier, mais le pachinko le rattrapera. Bref, le pachinko, ils ont ça dans le sang, mamgré eux.

Le pachinko étant un jeu de hasard, on voit bien comment la petit famille de Sunja est baladée comme une bille de pachinko, au gré des évènements historiques et du bon vouloir de ceux qui croisent leur route.

Korean church during early japanese occupation
Une église coréenne au début de l’occupation japonaise

La religion: alors alors, il ya des chrétiens en Corée! Et même qu’ils allaient prêcher la bonne parole au Japon! Et je ne parle pas de missionaires étrangers, mais bien de coréens convertis. Le mari de Sunja, Izak Baek, est l’un d’entre eux. Complètement exhalté par sa foi, il sauve Sunja du déshoneur en épousant la jeune fille enceinte.

Sous l’empire japonais, les citoyens se doivent de se rendre au temple (bouddhiste? shinto?) du coin pour faire allégence à l’Empereur du Japon, sachant que l’empereur est une incarnation divine. Même les chrétiens. Il est intéressant de noter que l’autorité chrétienne du coin a décrété qu’il n’y avait aucune contradiction là dedans: les chrétiens du Japon doivent remplir leur devoir civique en faisant allégence à l’Empereur, cela n’quivaut pas du tout à s’incliner devant des idoles ou que sais-je d’autre. un bon comprmis pour sauver la peau des peu de fidèles de l’Eglise.

Sunja ne comprend pas vraiment la religion de son mari, mais elle suit ce qu’on lui enseigne, et finit par devenir chrétienne dans son coeur. Enfin je crois. La Bible guide les actions d’Izak et de son frère ainé Yakob. Elle guide aussi les pas de Noa.

Etre chrétien en plus d’être coréen, c’est vraiment cumuler les handicaps.

Pyongyang
Pyongyang comme elle ne sera plus jamais

L’identité coréenne et la diaspora: Quand un pays traverse autant de merdes que la Corée au siècle dernier, il ne faut pas s’étonner que beaucoup de ses citoyens parent tenter leur chance ailleurs. Chez les Baek, tous nés au Japon depuis que Sunja et Izak y ont immigré, on se sent coréen parce qu’on n’est pas intégré à la société d’accueil.

Les vieux parlent avec nostalgie de Yeongdo (le village d’origine de Sunja) ou de Pyongyang, où les parents d’Izak et Yakob étaient de riches propriétaires terriens. Mais lorsque Mozasu et son fils Solomon, tous deux nés au Japon, s’y rendent, ils sont considérés comme des japonais par les locaux. Et ils ne se sentent aucune attache particulière avec le pays.

Parlons un peu de la chérie américano-coréenne de Solomon: née aux USA de parents d’origine coréenne, elle est un pur produit de la société dans laquelle elle a grandit. Elle ne sait pas cuisiner coréen parce que sa mère travaillait trop pour cuisiner. Ils mangeaient des pizzas et allaient de temps en temps au resto coréen, pour les occasions.

Elle s’offusque lorsque des japonais lui demande si elle est coréenne du sud ou du nord. Ses parents ont quitté la Corée avant la partition, donc cette question n’a aucun sens. Elle est américaine d’origine coréenne. Elle n’arrive pas à se faire à la discrimination que subissent les coréens au Japon, et fera ses valises lorsque son chéri lui explique qu’il va prendre la relève du paternel au pachinko.

Les coréens du Japon essaient autant que faire se peut de cacher leur identité coréenne. Yumi, la femme de Mozasu, se fait appeler par son prénom japonais. Il en est de même pour Noa, qui préfère être Nobuko, et qui vivra sa vie japonaise en toute tranquilité jusqu’à ce que son passé et sa famille refassent surface.

Busan circa 1900
Busan, la « grande-vile » près du village de Sunja

La partition de la Corée: avec la partition de la Corée, il devient presque impossible pour ceux qui sont partis de rentrer chez eux. Le pays qu’ils ont laissé derrière eux n’existe plus. Les propriétaires terriens ont été expropriés et/ou tués, le pays est ravagé… auncun retour en arrière n’est possible. Ceux qui veulent tenter leur chance dans la nouvelle République démocratique populaire de Corée (autrement dit, la Corée du Nord), on n’en n’entend plus jamais parler… Les coréens du Japon sont donc coincés, le cul en tre deux chaises: plus vraiment coréens, mais jamais vraiment japonais.

La société japonaise en crise: la famille de Sunja se retrouve coincée au Japon, alors que celui-ci subuit une défaite en se retrouvant du côté des perdants après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les bombardements atomiques laissent leur emprunte sur la famille, avec le beau-frère de Sunja qui est brûlé – mais pas mort. Ce sont les femmes qui devront assurer la survie de la famille, renversant les rôles traditionels.

Après la guerre viennent les crises économiques successives, mais la famille arrivera à s’en sortir grâce au soutient discret de Koh Hansu.

Jeune coréenne circa 1900
Sunja, telle que je me la représente à 15 ans

Et l’amour dans tout ça? Les histoires d’amour sont en général très belles dans ce roman. Il s’agit d’amour véritable. Le seul mariage arrangé dont il est question a lieu entre deux jeunes gens qui se connaissent et s’aiment depuis l’enfance. Ok, Il y a aussi le mariage d’intérêt de Koh hansu avec la fille de son patron, mais il vit un amour véritable pour Sunja, sa petite coréenne.

Sunja et Koh Hansu sont amoureux, c’est indéniable, mais dans les mauvaises circonstances. Pourtant il ne renoncera jamais à elle, et encore moins à Noa, leur fils. Surtout qu’il n’a eu que des filles avec son épouse officielle (et les filles c’est nul, vive la patriarchie). Sunja, quant à elle, a des sentiments contradictoires envers son amant: des fois elle aimerait être sa maitresse pour toujours, d’autres fois elle sait qu’elle a eu raison de sauver son honneur.

Sunja aimera d’un amour dévoué son époux, Izak Baek, qui la sauve du déshonneur.

L’amour filial a aussi une grande place dans ce livre. L’amour que Koh Hansu porte à son fils Noa est ambigu: amour paternel véritable, ou intéressé? Sunja aimera à vie ses deux fils, Noa et Mozasu. Les parents de Sunja, dont elle est la fille unique, l’aiment d’un amour inconditionel.

L’écriture: j’ai été portée par l’écriture de Min Jin Lee. Vers la fin on sent un peu de lassitude de la part de l’auteure, ça va un peu plus vite et on s’attache moins aux personnages, mais c’est tout de même un super bouquin.


LeeMinJinL’auteure: Min Jin Lee est née à Séoul en 1968. Ses parents immigrèrent aux USA en 1976, alors qu’elle était âgée de sept ans.  Elle a grandit dans le Queens à New York, où ses parents possédaient un magasin de gros pour la bijouterie.

Author: Min Jin Lee was born in Seoul in 1968. Her parents move to the US in 1976, when she was just seven years old. She grew up in Queens, New York, where her parents had a jewellery store.

Elle a étudié l’histoire avant de se tourner vers le droit. Min Jin Lee a été avocate pendant plusieurs années avant de se tourner vers l’écriture. Elle écrit beaucoup à propos des liens entre la Corée et les USA.

Min Jin Lee studies history before she took an interest on law. She was a lawyer for several years before she started writing. She writes mostly about ties between Korea and the US.

Elle vit maintenant à New York avec son fils et son mari Christofer Duffy, qui est lui-même moitié japonais. Elle a vécu quatre ans à Tokyo, au Japon, où elle a pu mener à bien ses recherches pour son roman Pachinko.

She now lives in New York with her son her her husband Christopher Duffy, who is himself half-Japanese. She lived in Tokyo, Japan, for four years, where she researched a lot for her book Pachinko.

Vous pouvez en apprendre plus sur Min Jin lee en consultant son site web. Learn more about author Min Jin Lee on her website.


Pour aller plus loin / go further:

  • quelques articles sur le livre (en anglais) / a few articles:  Times, USA Today, Bookpage.
  • Des photos de la Corée au début du siècle passé / Korea at the beginning of the last century: click here / cliquez ici
  • Quelques articles sur l’occupation de la Corée par le Japon / a few articles about the Japanese annexation of Korea: Wikipédia et Regards sur la Corée
  • Sur les zainichi, ou coréens du Japon / about Zainichi, or Korean people living in Japan: Wikipédia et Vivre le Japon

Et une petite vidéo pour finir sur l’occupation japonaise en Corée:

 

 

 

11 réflexions au sujet de “Pachinko, Min Jin Lee (Fr-Engl)”

    1. Merci du compliment 🙂
      Effectivement ma connaissance de l’histoire de Corée était très limitée: y’a eu la guerre, et puis les amerloques ont pris le sud et les communistes de nord. Et je ne savais pas du tout qu’il y avait une communauté coréenne au Japon! Je m’imaginais que les coréens immigrés dans d’autres pays (genre les USA) étaient tous des réfugiés qui avaient fuit le communisme. Bref, j’étais complètement à la ramasse sur ce sujet.

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